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10 raisons de suivre la NBA cette saison

La salle NBA de Portland, le Moda Center

Alors que le championnat reprend dans deux jours, après vous avoir énoncé ce à quoi on peut s'attendre pour chacune des 30 équipes, Who's The Bet vous donne 10 raisons pour suivre cette édition 2015/16 du championnat de Basketball Américain, plus communément appelé NBA.

1 – Un suspens palpitant pour le titre

Alors que la saison n'a pas encore commencé, ce ne sont pas les prétendants au titre qui manque. Entre Cleveland qui court après le premier titre de son histoire, les Spurs qui se sont renforcés et qui pourraient permettre à Tim Duncan d'égaler Michael Jordan avec 6 titres, et Golden State, en course pour le doublé, la saison promet d'être passionnante. Surtout qu'il ne faut pas exclure Oklahoma City avec Durant et Westbrook, ainsi que les Clippers qui se sont renforcés comme jamais. En trouble-fête, nous trouverons des outsiders tels que Houston, Miami, Chicago, Memphis...

2 – La bataille pour la 8e place à l'Est

L'année dernière, c'est une lutte passionnante que nous ont livré Boston, Indiana, Miami, Charlotte, ou encore Detroit, pour le 8e spot à l'Est. Et gageons que ce sera à nouveau le cas cette année. Si des équipes comme Cleveland, Chicago, Miami, Washington, Atlanta, Toronto ou Milwaukee peuvent aisément prétendre aux Play Offs, les équipes comme Indiana (avec le retour de Paul George et le renfort de Monta Ellis), Boston (et son effectif bien garni), Charlotte (malgré la blessure de Michael Kidd-Gilchrist), Detroit (qui comme chaque année affiche sur le papier un effectif digne de figurer en Play Offs) ou New York (retour de Carmelo et de bonnes recrues) devraient nous offrir une magnifique bataille pour la 8e et dernière place qualificative.

3 – L'éventuelle révérence du Black Mamba

Kobe Bryant - Arrière des Los Angeles Lakers

Bien entendu, ce n'est qu'une éventualité (surtout que je l'imagine bien rempiler), mais au vu de son passif au niveau des blessures, et de son âge bien avancé pour un joueur NBA, la possibilité de voir Kobe Bryant raccrocher à la fin de cette saison existe. Et rien que pour ça, la saison sera intéressante à regarder. On l'aime ou on ne l'aime pas, mais Kobe a marqué l'histoire de ce sport.

4 – La lutte pour les dernières places en post-season à l'Ouest

C'est un peu comme pour l'Est, même si l'année dernière, la bataille pour la 8e place n'aura vu s'opposer que New Orleans et Oklahoma City. Si cette année, Golden State, San Antonio, Oklahoma City, les Clippers, Houston et Memphis devraient s'assurer les 6 premières places, derrière, ce sera ouvert. Je vois tout de même la 7e place bouclée si New Orléans n'est pas touché par les blessures. Bien évidemment, cela prévaut pour toutes les équipes citées au préalable. Les équipes qui se disputeront le dernier spot ? Dallas (certes en fin de cycle avec Dirk Nowitzki), Sacramento (et la venue de Rondo qui sera bénéfique, ou au contraire, handicapante), Utah (avec des jeunes pleins de talents) et Phoenix (qui chaque année n'est pas loin).

5 – L'énigme Sacramento

Quand dans ton équipe, tu as un pivot du niveau de DeMarcus Cousins, un ailier tel que Rudy Gay, qui est autant irrégulier que talentueux, l'arrière Ben McLemore ou un Darren Collison à la mène, tu n'es pas trop mal. Quand en plus, tu rajoutes un Rajon Rondo, ça commence à sentir bon (enfin, tout dépend quel Rondo tu récupères). Pourquoi Sacramento est à l'heure actuelle une énigme ? Parce qu'il y a un maximum de testostérone dans cette équipe, et des caractères assez forts. L'équipe peut aussi bien flamber que partir en fumée. Surtout que Rajon Rondo n'est pas réputé pour mettre de la bonne humeur. Si c'est le Rondo de ses dernières années à Boston, et celui de Dallas, j'annonce un naufrage. Si c'est le Rondo des belles années de Boston, et que tout l'effectif se met à son niveau (chose possible vu le niveau de l'effectif de Sacramento), ça peut largement espérer les Play Offs.

6 – Le phénomène Anthony Davis

Anthony Davis - Ailier fort des New Orleans Pelicans

Pour une fois, je vais faire court. L'année dernière, ce sont des moyennes de 24,4 points 10,2 rebonds et 2,9 contres par match que le monosourcil nous a offert. À seulement 22 ans, il peut (et va) encore progresser. Il a notamment travailler son shoot à 3 points. S'il est en réussite dans cet exercice, et surtout, s'il l'utilise à bon escient, sans dénaturer son jeu, c'est à un extraterrestre que nous auront à faire. Forte possibilité d'être MVP.

7 – Le cas Miami

Là aussi, je ne vais pas m'éterniser. Miami à de quoi afficher un 5 majeur composé de Goran Dragic, Dwayne Wade, Justise Winslow, Chris Bosh, Hassan Whiteside. Si (car oui, il y a un si) les blessures les laissent tranquilles, avec un Mario Chalmers ou encore Luol Deng sur le banc, Miami peut faire très très mal cette saison.

8 – Le titre de Rookie Of the Year

Voilà un titre qui promet une belle lutte cette saison. Entre les 2 pivots stars, Karl-Anthony Towns (Minnesota) et Jahill Okafor (76ers), l'arrière des Lakers D'Angelo Russell, le poste 4/5 des Knicks Kristaps Porzingis, et le possible steal de cette draft, le small forward de Detroit, Stanley Johnson, la lutte sera rude. N'oublions pas d'autres candidats au potentiel intéressant comme Marion Hezonja (poste 2/3 du Magic), Willie Cauley-Stein (poste 5 des Kings, mais qui risque d'être handicapé par son temps de jeu), Emmanuel Mudiay (meneur de Denver), Frank Kaminsky (poste 4/5 de Charlotte), et Justise Wislow (poste 3 de Miami).

9 – Le frenchie Rudy Gobert

Rudy Gobert - Pivot du Utah Jazz

Un peu de chauvinisme avec Rudy Gobert. En ayant seulement pleinement joué la 2e partie de saison, après le transfert d'Enes Kanter, Gobzilla a fini à la 3e place au classement des meilleurs contreurs avec 2,3 contres/match. Il a affiché le 8e meilleur rating offensif, le 5e meilleur rating défensif, et le 8e meilleur « Box Plus/Minus » (5,8) ce qui correspond au nombre de points en plus ou en moins de votre équipe face à votre adversaire, lorsque vous vous trouvez sur le terrain. Il était aussi l'un des joueurs face à qui les adversaires rataient le plus de tirs (en pourcentage). C'est dire la saison qu'il a faite.

Alors, après vous avoir noyés sous les statistiques, que faut-il attendre du Français cette année ? Le titre de MIP ? Ce sera dur vu son niveau actuel qui est déjà assez élevé, mais pourquoi pas. Le titre de meilleur défenseur ? C'est mon pari cette saison !

10 – La course au titre de MVP

Je vais simplifier cette course et vous donner seulement 5 candidats (bien sûr, cela n'engage que moi) : Stephen Curry (étant le tenant du titre, difficile de ne pas le mettre dans ma liste). James Harden (il était tellement près de Stephen Curry qu'il est logique de penser à lui). LeBron James (actuellement, le meilleur joueur au monde). Anthony Davis (je vous en ai déjà parlé). Kevin Durant (l'ancien MVP revient pour on l'espère, une saison complète, et il faudra forcément compter sur lui). On peut aussi inclure des joueurs tels que Russel Westbrook, Carmelo Anthony… mais j'ai préféré me concentrer sur 5 noms.

Désormais, vous avez toutes les raisons du monde pour suivre la NBA cette saison, qui reprend dans 2 jours. Et comme si cela ne suffisait pas, vous pourrez avec Who's The Bet gagner chaque mois des cadeaux, avec les concours de pronostics GRATUITS. Alors rejoignez vite la Room NBA, et rendez-vous dès demain avec le power ranking NBA made in Who's The Bet (Top 30 des équipes).

Guttfried
Expert NBA
Team Who's The Bet
@Celtics38_Fan

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