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Tir sur l'ambulance - Episode I : "Pas de panique à Cleveland, on est qu'en octobre."



Etant donné qu'il s'agit du premier tir sur ambulance de l'année. On va profiter de ce chapeau pour définir la thématique de la rubrique. Le but sera de prendre une équipe, un joueur ou un aspect technique/tactique qui pose réellement un problème. L'idée n'est pas de rabaisser gratuitement tel ou tel joueur, mais plutôt de tirer la sonnette d'alarme tout en proposant des alternatives.

La défense des Cavaliers est une vraie passoire. Nous connaissons tous le vieil adage : « La meilleure défense c’est l’attaque. » Mais, lorsqu’il n’y a plus d’attaque, on a l’air bien con. Voici ce qui est en train d’arriver pour LeBron et compagnie. Après un mois de décembre godlike, Cleveland accuse le coup comme lors du choc de la conférence l’est hier soir à Boston.

Le premier point qui semble central car il catalyse les deux autres, est le cruel manque d’agressivité. Alors oui, il y a eu une pression mise sur Kyrie Irving. Mais pour ce qui est du reste du roster de Boston, il avait les mains libres. Tout ceci conduisit à une défense intérieure bien tendre et à des shoots ouverts par dizaines. Il n’y a qu’à voir avec quelle aisance les pénétrations de Tatum ou de Rozier donnèrent l’avantage à Beantown. On sait que Cleveland n’est pas composée de futurs DPOY comme Kevin Love qui n’est vraiment pas un bon défenseur. Mais alors, avant d’essayer tant bien que mal de récupérer l’eau qui s'écoule de la fuite, il faudra peut-être colmater la brèche. Le colmatage passera pas une meilleure concentration et surtout de meilleures transitions attaque /défense. Peu d’entrain, de concertation et de vitesse, voilà ce qui pêche. Quand ce sont les Hornets ou les Lakers en face, qu’il y ait des soucis dans ce secteur de jeu ne pose pas tant de problème si l’attaque compense. Mais dès lors qu’il faille affronter des équipes en places, athlétiques et agressives, cela devient une tout autre histoire.

Pour cela il faut un vrai leadership. On connait les capacités hors normes du King, dans le demi-terrain d’en-face comme dans le sien. D’ailleurs, Andre Iguodala fait encore des cauchemars de ce chasedown block un an et demi après. Cependant, LeBron ne semble pas forcément concerné par certaines actions. Bien entendu il est impossible de sortir sur les trois et de protéger la raquette en même temps. Mais, il faudrait au moins activer un des deux modes. On a pu le voir nonchalant, laissant la route dégagée pour qui veut. Ainsi, dans une franchise « James centrée », si l’astre n’éclaire pas assez dans sa moitié de terrain, les autres ne suivent pas. Par ailleurs, il y a un imposteur qui survit sur le banc de Cleveland qui est aussi à l’origine de cette panique défensive : le bien nommé, Tyronn Lue qui n’a rien à envier à Jean-Michel anonyme qui coach sur le mode MyCareer de 2K. Lors des runs que peuvent se prendre les Cavs, les Temps-morts sont mal timé, le message ne passe pas non plus visiblement. Il n’est pas normal pour une équipe candidate au titre de ne pas marquer après un Time-out puis de se reprendre un run de 6 ou 7 points. 

Voici en fait le point central. Les possessions offensives sont au cœur des problèmes défensifs. Lorsque tes joueurs jouent en ISO ou shootent en première intention, la défense adverse est placée, prête à contre attaquer. Il suffit juste que la team adverse soit agressive et sur 10 possessions tu te prends trois fois un 3 contre 1. Il faut amener plus d’incertitude, plus de doute. Des systèmes qui permettent de dégager un ou deux joueurs rapidement existent même en district. Laisser Kevin Love et/ou Tristan Thompson contester les rebonds, c’est validé. Mais quand des gars comme Wade ou J.R Smith se tournent les pouces avant de revenir, là ça peut poser un problème. L’équipe a largement la capacité de faire ces efforts, mais il est absolument compréhensible de perdre en motivation quand tu sors de trois finales consécutives. (Bien que tu en perdes deux, mais c’est une autre histoire.)

Eh non, contrairement à ce que peuvent dire des fans ou non de Cleveland, le retour de IT ne résoudra pas ces problèmes défensifs. Malgré son énergie, son mental et ses capacités offensives, sa taille le pénalise énormément en transition. Le crédo « Oui mais tout sera régler en Playoffs » fonctionne de moins en moins avec la concurrence grandissante à l’est. Comme dirait l’autre, les PO ne sont que le reflet de la saison régulière à travers un miroir déformant.

Spécialiste NBA
Team Who's The Bet

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